Archives du 2 avril 2007

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à Lyon !

 

Analyse de l'évolution des sondages, pour 6 instituts,
et projection par des "courbes de tendance polynomiales"
mises à jour du 02/04/2007: ( tous )

  •  Nouvelles présentations des courbes sondagières
  •  Nouvelles courbes avec les marges d'erreurs (entre 3 et 4 points pour les principaux candidats)
  •  Nouveaux graphiques qui cumulent TOUS les instituts, avec ou sans IPSOS (car il est le plus problématique de tous !)

Objectif, méthode et limites :

  •  Les résultats des sondages sont placés sur des graphiques Excel, qui respectent l'échelle des temps. Une "courbe de tendance polynomiale" est ajoutée, soit une fonction du type (y = 2E-06x³ - 0,2554x² + 9951,1x - 1E+08). Ces courbes sont prolongées au delà de la date du jour pour dégager une "tendance" qui n'est pas une prévision ! Les marges d'incertitude de +/- 3 à 4 points ont été ajoutées à certains graphiques.
  •  L'objectif de ces extrapolations est double : montrer par le calcul de courbes de régression que les micromouvements des résultats quotidiens doivent être relativisés sur une longue période, et de tenter d'anticiper les tendances. Ainsi, les tendances à la baisse régulière des courbes Sarko ou Ségo sont parfaitement mises en évidence.
  •  Les limites de la méthode sont, ainsi que l'ont justement signalé plusieurs internautes :
    • les fonctions polynomiales tendent vers +/- ∞, ce qui ne correspond évidemment à rien !
    • la somme des pourcentages est forcément < 100 (<85 ou 87 pour les 4 candidats analysés), mais cette condition ne peut être imposée aux séries de données indépendantes les unes des autres dans un tableau Excel.
    • Suivant le degré de la fonction polynomiale utilisée, la tendance pourra être sensiblement modifiée : en effet, plus le degré est élevé (jusqu'au 6eme degré), et plus les micromouvements de la courbe seront extrapolés. J'essaie, autant que possible, d'utiliser le degré qui correspond le mieux à une tendance "prévisible"... mais bon, hein, Geneviève n'est pas madame Soleil...
    • le futur ne se projette pas en fonction du passé, car les comportements des électeurs ne sont pas un "système" et des événements de campagne peuvent agir sur les intentions de vote
    • Les redressements et corrections opaques effectués par les officines de sondage ne me sont évidement pas connus, et comme l'a démontré le Canard Enchaîné du 28/02, cela peut être du grand n'importe quoi assorti d'une pifométrie au doigt mouillé.
    • Ainsi, mon pifomètre personnel étant aussi crédible, et je vous invite sur la page correspondante !

      classements "prévisible" du 1er tour suivant les instituts... le 02/04/2007

rang à l'arrivéetoustous sauf IpsosIpsosIfopCSASofresBVALH2
1erBayrouBayrouBayrouBayrouBayrouBayrou  Sarko Ségo à égalitéSégoSégo
2SarkoSégoSarkoSarkoSarko Ségo Le Pen à égalitéBayrouBayrou
3SégoSarkoSégoSégoSarkoSarko
4Le PenLe PenLe PenLe PenLe PenLe PenLe Pen

  •  Tous les sondages cumulés, lissage par une moyenne glissante sur 5 sondages consécutifs. Les tendances à la baisse de Sarkozy et Royal sont très visibles ici... Mais beaucoup moins dans vos journaux habituels !
  •  Classement  =  Bayrou, Sarkozy, Royal, Le Pen

  •  Tous les sondages cumulés, mais sans IPSOS : inversion possible du classement Ségolène / Sarkozy ! Faible corrélation R² pour Le Pen dont les valeurs sont sans doute les plus trafiquées par divers coefficients pifométriques...

 


Le sondage quotidien IPSOS : l'un des plus critiquables  par ses méthodes de redressement opaques, et la dérive curieuse des valeurs quotidiennes pour un bilan qui se prétend lissé sur 3 jours consécutifs : voir avertissement..

  •  Bayrou et Sarkozy en finale
  •  C'est le SEUL institut qui donne un écart aussi important entre les 3 premiers candidats et maintient obstinément Sarkozy au dessus de 30 %

  •  IPSOS Quotidien avec marges d'erreur :
    entre 3 et 4 points d'incertitude nous dit-on : voici les courbes qui incluent les valeurs extrêmes de cette marge d'erreur estimée à 3,5 points. Chacune de ces courbes est assortie d'une courbe de tendance polynomiale de degré différent permettant de visualiser la dérive potentielle des différents candidats.
  •  La zone blanche correspond à un potentiel commun aux trois candidats en tête, et donc une incertitude entre Sarkozy, Royal et Bayrou pour les places en finale !


  •  Sondages IFOP : Bayrou et Sarkozy s'affrontent en finale, Ségolène et le Pen à quasi égalité. C'est la série de sondage qui me semble la plus "réaliste" par rapport à ma perception de la campagne actuelle.

  •  

  •  et avec CSA : Bayrou qualifié, les 3 autres à égalité autour de 20%


  •  Sondages SOFRES : trois candidats qui finissent à égalité : Sarkozy, Ségolène, Bayrou... Le Pen en arrière


  •  Sondages BVA et LH2 : peu de points pour une prévision fiable ... en finale Ségolène et Bayrou !

  •  Sondages LH2 : Ségolène et Bayrou... Le Pen en baisse


sources : http://www.election-politique.com/pres2007.php#sondages  entre autres !

 

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